PETIT MOT DE CHARLES
Chers amis,
Comme plusieurs parmi vous l’auront remarqué, j’ai récemment dû prendre la décision crève coeur reporter TOUTES mes dates de spectacle jusqu’en MARS 2025 (inclusivement), autant «Charles Beauchesne parle de la peste noire» que «Charles Beauchesne parle de Jack l’éventreur» que «Les Corbeaux me regardent d’un air bizarre». C’est une décision énorme, et soyez assurés que j’en mesure (en boucle) les conséquences depuis quelques jours.
En premier lieu, je tiens à m’excuser à tout le monde ayant acheté des billets pour ces représentations. Comme je le disais, certaines se verront reportées à 2025, d’autres seront malheureusement annulées, je suis navré du contretemps que ça pourrait représenter.
Voyez vous, ma vérité aujourd’hui, c’est que depuis 2019 je jongle en permanence avec l’écriture d’un podcast historique qui nécessite beaucoup de recherche, auquel se sont ajoutés des épisodes HORS SÉRIE qui font que je fais pratiquement des «Pires moments de l’histoire» à l’année longue, en plus de rouler partout à travers le Québec avec trois spectacles différents… Rajoutez à ça un projet de bande dessinée, des capsules à la radio, des commandes pour d’autres balados, très peu de fin de semaines complètes, deux semaines de vacances à Noël, une semaine l’été, tout ça en boucle infinie alternant d’une période de rush d’écriture à une autre… Pendant cinq ans.
Tout ça pour dire que cet automne, le moteur s’est mis à faire un bruit bizarre. Je me sens fatigué à toute heure du jour, complètement à côté de mes chaussures, ma créativité est pressée comme un citron, mon niveau de stress est radioactif… Menant à une forte impression de se diriger tout droit vers une roulette russe à savoir laquelle de ces performances va être être celle de trop, et ce n’est pas un jeu auquel j’ai envie de jouer avec ma santé.
La bonne nouvelle c’est que j’ai réussi à sauver quelques meubles importants de l’incendie, entre autres, il y aura une saison régulière des «Pires moments de l’histoire» cette année… Peut être un salon du livre, mais en général si vous êtes intéressés à me booker ça serait peut être mieux d’attendre.
Soyez assurés que je vais rentabiliser les mois qui vont suivre à prendre du repos, vivre cette fameuse vie (dont tout le monde parle), socialiser avec des humains, vivre des expériences, me recharger créativement, retrouver mon rire, me rappeler ce que j’aime, me rappeler ce que je veux faire, peut être même élaborer des nouveaux projets, mais surtout vous revenir à 100% des mes capacités. Vous méritez certes mieux que l’imitation de Charles Beauchesne que je fournis en ce moment.
J’ai l’insigne honneur d’être votre humble serviteur
- Charles Beauchesne